Le Taser, une arme qui ne tue pas ?
Le TASER, le symbole controversé des armes non létales
L’expression "Arme non létale" apparaît aux USA dès 1960. Le pays est alors confronté à deux grandes contestations : le mouvement des droits civiques qui dénonce la ségrégation des noirs, et l’opposition à la guerre du Vietnam. Le principe de l’arme non létale fait son apparition sous la forme d’un gaz irritant utilisé pour disperser les manifestants. Dès lors, les chercheurs ne cesseront de plancher sur de nouvelles armes. Jusqu'au tournant de 1994, lorsqu'en marge du retrait des troupes de l’ONU engagées en Somalie, militaires américains et fabricants testèrent certains prototypes : sprays au poivre, mousses collantes ou glissantes, balles en caoutchouc et lasers individuels
Les armes non-letales (ANL) visent à handicaper, incapaciter, à mettre (temporairement) hors d’état de combattre des combattants (ou des foules hostiles). Sans tuer, ni même "faire couler le sang". Les ANL cherchent à limiter les "dommages collatéraux" sur les populations civiles, les infrastructures civiles et l’environnement au sens large.
Aujourd'hui, au 21ème siècle, le symbole de ces armes non-létales est le Taser X-26. Il répond aux caractéristiques des ANL même si sa non-létalité est largement discutée. Il est aujourd'hui omniprésent dans le monde, parfois dans les mains de particuliers et dans celles des polices des plus grandes démocraties, comme les E.-U, l'Angleterre ou la France depuis 2001.
Notre étude portera tout d'abord sur le modèle du Taser le plus répandu: Le Taser X26, son mode de fonctionnement et ses effets; ensuite nous étudierons, par le biais d'expériences, un taser que nous nous sommes procuré. Finalement, nous parlerons des différentes polémiques et controverses que le Taser a engendré depuis quelques années.Bonne visite à vous, Nino Raymond et Jean-Eudes Mérite
